Addictions
Réseaux sociaux : et si on gérait mieux sa dépendance ?
L’addiction aux réseaux sociaux n’existe pas officiellement, mais les faits sont là : nous sommes de plus en plus accros, et les créateurs des plateformes sont en bonne partie responsables. Est-il possible de se sevrer dans un monde hyperconnecté ? Ou du moins, de mieux gérer sa dépendance ?

Le rachat controversé de Twitter par le milliardaire Elon Musk n’a pas fait fuir les utilisateurs, au contraire ils seraient encore plus nombreux qu’avant. TikTok devrait compter plus de deux milliards d’utilisateurs en 2023. Le "Metavers" de Mark Zuckerberg nous annonce des lendemains immergés dans des univers numériques... Les réseaux sociaux prennent de plus en plus d’importance et de temps dans nos vies. Du réveil au coucher, cinq minutes par-ci, cinq par-là, on se fait happer par l’écran, parfois pour de bonnes raisons (comme prévoir un événement avec ses amis) mais souvent dans l’unique but de "tuer le temps" ou par peur de rater quelque chose (syndrome FOMO, "Fear of missing out"). Au bout du compte, selon une récente enquête, un adulte en France passe plus de 3 heures et demie par jour sur son smartphone, les réseaux sociaux en premier lieu. C’est 30 % de plus qu’en 2019 – les confinements anti-Covid n’ont rien arrangé. Une autre étude menée en Europe estime même que les Français passent un tiers de leur vie sur Internet (tous supports confondus), soit autant voire plus que dans le lit... Seriez-nous donc tous accros ?
« L’addiction aux réseaux sociaux n’est reconnue par aucune instance officielle, mais cela n’empêche pas certains d’avoir un comportement compulsif avec les réseaux, voire un rapport addictif,
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