Lendemain qui chante
Procrastination : comment ne plus succomber ?
La procrastination désigne la tendance à remettre au lendemain ce qu’on pourrait faire dans l’immédiat. Un comportement inoffensif à bien des égards, mais qui peut être source d’angoisse pour soi et son entourage, voire pathologique quand il devient chronique. Une psy nous explique comment en finir avec cette fâcheuse habitude. Et pourquoi pas aussi l’apprivoiser.

« Je le ferais demain. » Combien de fois avons-nous prononcé cette phrase, repoussant une corvée ou une décision à un futur incertain, alors même qu’on pourrait la faire tout de suite ? Tout le monde procrastine : l’étudiant qui reporte ses révisions au matin, le locataire qui laisse sa vaisselle s’accumuler, l’employé qui ne boucle pas son rapport, le quadragénaire qui tarde à prendre rendez-vous pour un dépistage... Ne parlons même pas du dérèglement climatique, sur lequel le monde entier procrastine depuis un demi-siècle. D'après un sondage YouGov publié en 2019, près de 6 Français sur 10 remettent régulièrement des choses au lendemain. Résultat, ils se retrouvent à devoir faire la chose dans l’urgence, au risque de la bâcler. Et de regretter de ne pas s’y être attelé avant. Comment ne plus succomber aux sirènes de la procrastination ?
« La procrastination, c’est d’abord un manque de motivation à l’égard d’un objectif. Pour la retrouver, la première chose à faire est donc d’en identifier les causes, affirme Shékina Rochat, docteure en psychologie et auteure de Vaincre la procrastination – 24 clés pour agir maintenant et éviter de remettre à demain (éd. Mardaga,). <...
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